Nous serons à l’écoute de la vibration de la corde des tons justes et de la perception fine des harmoniques selon les lois naturelles du son dans ce qu’on appelle la « musique modale », par opposition à la « musique tonale ». La « musique modale » est le fait du chant sacré antique. La « musique tonale » est apparue avec le clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Nous consacrerons une après-midi en 2026 au grand tournant qu’a opéré Jean-Sébastien Bach dans l’histoire de la musique. Couvent dominicain Saint-Jacques, Paris.
Date : 11/5/2025
Heure : 14:30 - 19:30
Lieu : Couvent dominicain Saint-Jacques
Adresse : 13 rue des Tanneries 75013 Paris
Partie nord du couvent Saint Jacques, Métro Glacières. Réunion hybride, interdisciplinaire, interreligieuse et internationale.
> A l’écoute de la vibration de la corde des tons justes et de la perception fine des harmoniques selon les lois naturelles du son… La rencontre commencera par une méditation guidée sur l’écoute profonde et l’impermanence du son, avec la Sangha de la Grande Cloche, Voie du Son, de Bayonne.
> Puis nous aurons un enseignement à la fois théorique et pratique de Iegor Reznikoff, sur le chant non tempéré et la musique sacrée.
> Iegor Reznikoff et Laurent Bernays, membre de l’Ordre interêtre du Village des Pruniers fondé par Thich Nhat Hanh, évoqueront alors leur collaboration sur la base du chant non tempéré, pour la composition et l’interprétation de chants de cérémonie bouddhistes en Français. Cette évocation s’achèvera par un chant de la tradition antique chrétienne et le chant de la grande cloche du Village des Pruniers .
> Nous interrogerons ensuite le rapport qu’entretiennent, avec le chant non- tempéré, le chant sacré médiéval, le chant byzantin et le chant soufi ?
Avec :
Sangha de la Grande Cloche de Bayonne, liée à la Communauté bouddhique du Village des Pruniers fondé par le moine vietnamien Thich Nhat Hanh.
Iegor Reznikoff, spécialiste du chant antique chrétien, Docteur-ès-lettres en philosophie antique et musicologie, Professeur émérite de l’Université de Nanterre, Fondateur d’une école de louange dont voici le lien : ecoledelouange.free.fr.
Laurent Bernays, membre de l’Ordre de l’Inter être et de la Sangha de la Grande Cloche à Bayonne, a travaillé le chant avec Iegor Reznikoff et réalisé avec lui une composition pour l’interprétation des chants et récitations des cérémonies d’après les textes traduits par la Sangha du Village des Pruniers : Chants du Cœur, Chants de la Grande Cloche, Ouverture de la Rivière d’amour des Pruniers.
Echos avec les lois physiques et naturelles du son sur les bases pythagoriciennes à l’écoute d’une corde qui vibre – à l’écoute de la vibration de la corde des tons justes et de la perception fine des harmoniques selon les lois naturelles du son, avec : Françoise Tibika-Apfelbaum, Docteur-ès-Sciences en Chimie, Enseignant-chercheur à l’Université hébraïque de Jérusalem, membre du réseau Sciences et conscience. Autrice d’ouvrages sur la matière et l’esprit : le premier Conscience Moléculaire (éditions JMG, France – traduit en anglais Molecular Consciousness, Inner Traditions, et en italien Coscienza Molecolare, éd. Il Punto d’Incontro), et le deuxième Ticket pour les quantiques ou Introduction à l’alchimie moderne, éditions JMG. Chargée de Relations Publiques des Artisans de Paix pour les traditions juives, Déléguée des Artisans de Paix à Jérusalem.
Résonnances avec le chant sacré médiéval : Hélène Derieux, lauréate du concours doctoral de l’UFR de Musicologie de Sorbonne Université, elle est doctorante de l’Institut de Recherche en Musicologie du CNRS et fait partie de l’équipe de recherche en iconographie musicale « MUSICONIS ». Sa thèse, dirigée par Frédéric Billiet et Philippe Lalitte, porte sur les aspects thérapeutiques du chant sacré médiéval dans une approche musicologique, anthropologique et neuroscientifique. Hélène Derieux est également chanteuse et chef de chœur. Elle dirige la Schola grégorienne de Saint-Pierre de Montmartre (Paris XVIIIe) depuis 2018, ainsi que l’Ensemble Gaudete, ensemble professionnel à géométrie variable mettant en valeur le répertoire sacré occidental en dialogue avec différents arts et traditions.
Résonnances avec le chant byzantin : Sœur Marie Keyrouz (sous réserve), cantatrice et religieuse maronite franco-libanaise, membre de la Congrégation des Soeurs basiliennes chouérites qui pratique le rite melkite. Spécialisée dans le chant religieux, essentiellement de tradition moyen-orientale. Présidente fondatrice de l’Institut international de chant sacré à Paris, elle a poursuivi parallèlement de multiples études sanctionnées par un doctorat en musicologie et anthropologie religieuse à l’université Paris-Sorbonne (1991), un diplôme d’études approfondies (DEA) de sciences religieuses à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, de chant classique oriental et occidental (oratorio) de l’université Saint-Esprit de Kaslik, jusqu’à ce qu’elle fût appelée : « La Sœur savante chantante ». Au carrefour des religions, Sœur Marie chante et enseigne les musiques sacrées traditionnelles de l’Orient chrétien (Maronite, Byzantine, Melkite). Elle développe aussi une interprétation et un enseignement nés de recherches sur les traditions anciennes du chant liturgique occidental (ambrosien – ou milanais – et grégorien). Elle aborde également le répertoire sacré classique (Bach, Haendel, Mozart…). Si Sœur Marie est devenue aujourd’hui une grande figure du chant sacré d’Orient et d’Occident et une messagère de Paix entre les peuples, c’est peut-être parce que selon elle, « le chant est l’unique occasion d’exprimer une vérité qui, autrement, serait inaudible ».
Résonnances avec le chant soufi :
Laurent Bernays, moine bouddhiste du Village des Pruniers, fondé par Thich Nhat Hanh (cliquer sur les vignettes pour agrandir) :