« La vocation de l’Europe est d’unir ses peuples selon leur vrai génie, qui est celui de sa diversité, qui sont celles de la Communauté, afin d’ouvrir au monde la voie qu’il cherche, la voie des libertés organisées… Sur cette union, l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde » (Préambule du Congrès de La Haye de 1948). Or l’histoire montre que la démocratie ne se régule pas par elle-même.
Date : 7/1/2003
Robert Schumann – La Foi prise au mot
Robert Schumann – Sainteté et politique
Documents à télécharger :
◊ L’union européenne en quête de vérité – Paula Kasparian (2003)
◊ L’esprit du programme 2003-2004 – Paula Kasparian
◊ Le programme 2003-2004, conçu par Paula Kasparian
◊ Cycle 2003-2004 : mise en perspective – Paula Kasparian
◊ Rencontre avec Paula Kasparian, directeur de projet – Journal de Saône et Loire, mars 2003
◊ Souveraineté : implications religieuses et politiques – Edmond Lisle, juin 2003
◊ Identité et altérité des cultures – Edmond Lisle, octobre 2003
◊ Quelle est la place faite dans une Culture à la Langue de l’Autre ? – Malick Diawara (novembre 2003)
◊ Visage de l’Europe devant la mondialisation – Claude Cohen Boulakia (21 mars 2004)
◊ La vocation de l’Europe pour une paix mondiale – Edmond Lisle (2003/2006/2008/2009)
◊ Rencontres avec André Chouraqui et Ghaleb Bencheikh
A l’Europe, le Pape François demande “Où est ta vigueur ?” – 25/11/2014
L’histoire aujourd’hui demande pour la rencontre, la capacité de sortir des structures qui « contiennent » sa propre identité afin de la rendre plus forte et plus féconde dans la confrontation fraternelle de la transversalité. Une Europe qui dialogue seulement entre ses groupes d’appartenance fermés reste à mi-chemin ; on a besoin de l’esprit de jeunesse qui accepte le défi de la transversalité.
Les discours du Pape François à Strasbourg le 25 novembre 2014 nous confirment sur le chemin de l’unité Plurale des Artisans de Paix dans lequel nous sommes engagés consciemment depuis 1998 : date à laquelle nous avons été convaincus que les transformations de mentalité qui rendent possible l’interreligieux sont aussi celles qui peuvent permettre l’émergence d’une âme pour l’Europe. Le pape François a souligné l’importance de la “transversalité” pour que vienne au monde cette “âme”, “dans le respect de la diversité des peuples” non seulement de l’Europe mais aussi du monde entier.
Car l’Europe des pères fondateurs (Schuman, Gasperi, Adenauer, Monnet) a pour vocation d’être un ferment de paix non seulement entre les Européens, mais aussi dans le concert de l’ensemble des nations. Si nous sommes fidèles à cette vocation, nous œuvrons à transformer la globalisation en humanisation. Rien d’étonnant dès lors, à cette convergence entre l’œuvre des Artisans de Paix et l’émergence d’une âme pour l’Europe. Celle-ci est de fait à l’œuvre dans l’Epistémologie des Artisans de Paix où Unité et Pluralité des religions se conjuguent dans une transversalité qui ne peut être que l’œuvre de l’Esprit, le Souffle ténu qui parle dans l’intimité de nos cœurs et que nous appelons le “Toucher de l’Esprit”.
◊ Discours du pape François au Conseil de l’Europe – Strasbourg, 25 novembre 2014
◊ Discours du pape François au Parlement européen – Strasbourg, 25 novembre 2014
◊ Une mise en œuvre de la confrontation fraternelle de la transversalité des cultures et des religions dans le concert des nations, pour bannir toutes formes de fondamentalismes, renverser la tendance de la violence et construire la paix : Le Pape François en Turquie, rencontre du Pape avec les autorités turques – Ankara, le 28 novembre 2014
◊ Visite du Pape François à la Mosquée Bleue – Istanbul, le 29 novembre 2014
◊ Visite du Pape François au Musée Sainte Sophie – Istanbul, le 29 novembre 2014
◊ Messe du Pape François en la cathédrale du Saint Esprit – Istanbul, le 29 novembre 2014
◊ Prière œcuménique du soir du Pape François et du Patriarche Bartholomée, en l’Eglise Saint Georges – Istanbul, le 29 novembre 2014
◊ Divine liturgie avec le Pape François en l’Eglise Saint Georges – Istanbul, le 30 novembre 2014, jour de la saint André frère de Pierre (André est le 1er disciple appelé, le fondateur de l’Eglise de Byzance qui s’est appelée Constantinople et qui s’appelle Istanbul. Il est le frère de Pierre, non seulement en Christ mais aussi de sang. Pierre est le Chef des apôtres, le 1er évêque d’Antioche, puis de Rome)
◊ Le Pape François, de retour de Turquie – dans l’avion, le 30 novembre 2014